Arrivé de Adrian Audisio

Messages : 11 Date d'inscription : 13/10/2009

Une matinée, dans son château de Saint Estève Janson.

Assis à son bureau, le jeune baron est penché sur un courrier destiné à sa bien aimée ,quand soudain une bourrasque de vent s’engouffra par la fenêtre et fit voler les parchemins par terre. Il se leva en direction de la fenêtre dans le but de la fermer. Une fois arrivé à celle-ci, son regard se posa sur l’horizon.

Le vert des feuillages avait laissé sa place au manteau brun de saison. Les chaudes soirées d’été avaient laissé place à des nuits plus fraîches. Dans les jardins du château, certains arbres ont même déjà commencé à perdre leurs atours sous l’effet du vent, aux grands plaisirs des enfants, heureux de jouer dans les tas de feuilles. Castor les regarda en souriant, imaginant que cela pourrait bientôt être les siens qui s’amuseront dehors par ces belles journées d’automne.

Il ferma la fenêtre, ramassa les documents tombés et les rangea sur son bureau. Soudain, une idée surgit dans sa tête et il se tourna enfin vers un de ses serviteurs.

Faites seller mon cheval et dites à la garde rapprochée de se tenir prête, nous partons de suite.

Le serviteur s’exécuta après avoir salué son maître Malgré une journée ensoleillée plutôt agréable pour la saison, le baron alla enfiler une tenue un peu plus épaisse, attacha son fourreau à sa ceinture et descendit dans la cour où sa monture l’attendait ainsi qu’une escorte de 4 hommes.

Une fois monté sur fidèle destrier, les quatre cavaliers prirent la direction du château de Salon de Provence à allure soutenue. Une fois sur place, il confia son cheval à un de ses gardes et se dirigea en direction du garde.

Va annoncer Adrian Audisio, baron de Saint Estève Janson à la maîtresse des lieux.

Messages : 8 Date d'inscription : 02/11/2008

Les journées se succédaient.
Lui, Esteban, Chef de la sécurité du Castel et les gardes de Salon, enchainaient les patrouilles à des rythmes réguliers par garde de 6 heures, mais en changeant tout aussi régulièrement de moment de rotation. Le relai de la garde en était ainsi imprévisible. Une idée de la Baronne, une militaire dans l'ame.

Esteban appréciait ça.
Par contre il appréciait moins les absences prolongées que cela signifiait. Certes la Baronne avait bonne réputation sur ses terres, était appréciée de ses gens, mais trop d'absences pouvaient favoriser des révoltes. D'ailleurs dès son retour, ils avaient du partir étouffer un repaire de brigands caché dans les collines.
Enfin pour le moment, la maitresse des lieux était là. Et visiblement son dernier voyage l'avait fatiguée. Peut être resterait elle plus longtemps.

On vint avertir le Chef qu'un groupe de 5 cavaliers se dirigeait vers la grand porte. Il décida d'aller les accueillir.
Lorsqu'ils furent suffisamment prêts, il reconnut aisément les couleurs de la baronnie voisine et même, le Baron en personne. Ses dernières visites n'étaient que de furtifs passages pour passer prendre ou déposer la Baronne avant et après une soirée ou un évènement mondain.
L'homme de Salon s'inclina devant le Baron.

Monsieur le Baron, nous ne saurions tolérer qu'un homme de votre qualité attende dehors. Nous serons ravis d'accueillir votre escorte dans la tour de garde, vos chevaux dans les meilleures stalles de nos écuries et je serais honoré de vous conduire jusqu'au salon de réception de Madame la Baronne.

Messages : 11 Date d'inscription : 13/10/2009

Adrian n’eut que le temps de se présenter que déjà le garde lui proposait de s’occuper comme il se fallait de son escorte et l’invita à rejoindre la salle de réception. Il ne put retenir un léger sourire en voyant l’organisation qui semblait bien rodée et regardant tout autour de lui, il ne pu que constater que tout était parfaitement ordonné dans ce château. Pas un seul garde absent de son poste voire même distrait. On pouvait facilement deviner que la baronne avait elle-même organisé le moindre aspect de la défense et de l’accueil de son château.

Le baron acquiesça enfin à la proposition du garde en face de lui, fit un signe à son escorte d’aller se reposer et s’engouffra dans les couloirs du château.