[Salle d'Armes] Le Maitre et l'Elève

Eavan s'était levée très tot. Bien avant que le soleil ne se lève pour faire préparer et préparer la salle d'armes à ce qui allait suivre. Un évènement. Non pas un bal ou un banquet, il y avait des salles bien à part pour cela, non, aujourd'hui elle tiendrait une promesse qu'elle avait faite. Aujourd'hui commencerait l'apprentissage de Yunette aux armes.
L'Art était long et difficile. Mais la jeune Baroùna avait confiance en les capacités de celle qui deviendrait d'ici quelques heures son élève.

La jeune femme vétue de simples braies et d'une chemise tout aussi simple, regardait sa salle d'armes avec fierté. La salle était une pièce protégée de projectiles éventuelles lors d'une attaque du chateau par une double enceinte, cela permettait d'avoir de nombreuses fenêtres pour faire entrer le jour. Une fois le soleil levé et jusqu'à son coucher, cela salle était baignée de lumière, d'ailleurs la salle des festivités était juste au dessus avec tout autant de fenêtres.
La salle d'armes.
Un lieu qu'affectionnait Eavan.
Séparée en différentes parties non cloisonnées.
Une bibliothèque modeste de quelques dizaines de livres traitait l'aspect théorique des armes et des combats, une table et deux chaises étaient là au cas où la lecture s'allongeait. Plus loin, une vasque contenant de l'eau était ravitaillée chaque jour pour permettre à ceux qui cotoyaient le lieu de se laver les mains et le visage rapidement après l'exercice. A coté de la vasque, de doux tissus pour se sécher après s'être rafraichi. Le long d'un mur, face aux fenêtres, quelques bancs. Non loin une armoire qui contenait de quoi parer aux coups, chocs, blessures qui pourraient survenir durant un entrainement. Coté décoration, des armes et pièces d'armures aux murs, ainsi que des tapisseries représentants des duels, des batailles, des croquis de pièces de canon, de machines de sièges, d'arquebuse encadrés .... Dans un coin de la pièce, un ratelier d'armes et un autre de pièces d'armures et de protections, des sacs de sable que l'on pouvait pendre au plafond à de discrets crochets au moyen de poulies, des mannequins rotatifs de bois, d'autres fixes de la même trempe.
Et au centre.
Un grand espace libre où rien n'entravait les mouvements.

Le jour perçait par dessus les remparts. La journée serait claire. Elles avaient de la chance.

Eavan ajusta ses bottes, de sorte que ses braies y soient maintenues, et fit de même avec de légères protections de poignets en cuir au niveau des manches de sa chemise. Il était hors de question qu'un mouvmeent soit entravé parce que le pommeau de l'épée s'est prise dans sa manche ou sa pointe ralentie par un bas de braies négligé.

Yunette ne tarderait pas. Elle lui avait donne pour consigne de la rejoindre au lever du jour en tenue. La jeune Baroùna avait d'ailleurs conseillé à la jeune femme le port de vêtements simples et de prévoir de quoi attacher ses cheveux. Elle avait rajouté : "Et le seul bracelet, bague, pendentif, collier, que j'accepterais que tu porte sera ta médaille de baptème".
Elle avait prévu dans un premier temps de lui présenter la salle et les quelques détails inhérants à toute bonne formation.

Messages : 21 Date d'inscription : 03/01/2009

Bien avant l'aube, Yunette s'était réveillée. Le lit inconnu était fort confortable, mais il n'était pas sien. Elle percevait dans la demeure encore silencieuse différentes respirations. Son fils et Célia, tous proches, avaient le souffle rapide et régulier de l'enfance. Léger. Dans la chambre attenante, elle entendait celui, plus profond de son Galuche. Les yeux clos, elle resta immobile un moment, s'imprégnant des sons environnants, s'imaginant son homme dormant à côté. La bienséance voulait qu'elle ne l'y aille pas regarder durant son sommeil, elle s'y tiendrait. Elle se leva rapidement et silencieusement. Il ne fallait pas éveiller encore les enfants. Leur jeune âge réclamant grand repos.

Elle se rafraichit à une vasque d'eau et enfila rapidement ses braies et sa chemise. Il faisait frais et elle frissonna au contact du liquide sur son visage. Elle entreprit de tresser ses cheveux et les noua ensuite de façon à ce qu'ils ne la gênent pas. Son regard glissa sur la chambre s'attardant un instant sur les lits des petits et la porte derrière laquelle dormait celui que son cœur avait élu, puis elle sortit, un léger sourire aux lèvres.

Son amie lui avait indiqué ou trouver la salle d'armes, elle s'y rendit donc immédiatement. Le soleil commençait à poindre à l'horizon, la jeune femme était persuadée d'y arriver la première et de pouvoir prendre ses marques. Raté. Fidèle à elle même sa marraine était déjà prête. Se rappelant ses paroles, Yunette porta instinctivement la main à sa médaille de baptême que pour l'heure elle portait très proche du cou, rien de l'entraverait.
Elle ne pourrait pas même la surprendre, celle ci était déjà en train de l'observer arriver. La jeune fille lui sourit et alla l'embrasser.

Et bien Baroùna, il semble qu'une fois encore tu me devances sur l'heure de lever. J'étais pourtant fort heureuse de m'être éveillée avant l'heure.
Un regard circulaire sur la salle, puis ses yeux se reportèrent sur son professeur.
Cet endroit est impressionnant. Magnifique, vraiment. Alors ? On commence ?

Eavan rendit son embrassade à sa filleule. Elle avait suivit ses quelques consignes. La jeune Baroùna sourit. C'était une belle journée.
Matinale, motivée, en bonne forme de prime abord. Tout cela était prometteur.

Alors ? On commence ?

La jeune femme posa une main apaisante sur l'épaule de Yunette.

Il faut tout d'abord que je te dise quelques petites choses ...

Eavan commenca par lui présenter un vague programme des festivités à venir. Entrainement à la dague puis apprentissage de l'épée par la technique et l'instinctif. Il lui faudrait ensuite apprendre à gérer le maniement de l'épée accompagnée du bouclier, de différents types d'épées et les bases de quelques autres armes. Bien entendu cela sous entendait une préparation physique. Tenir une épée était une chose, pouvoir la manier avec précision et efficacité des heures durant s'il le fallait en était une autre. La jeune femme voulait être sure que sa filleule comprenne bien que cela ne serait pas de la rigolade.
Elle alla ensuite lui montrer quelques armes du ratelier. Eavan lui choisit deux épées, différentes en longueur, poids, et équilibre, lui laissant "sentir" les deux armes. Les reprennant finalement elle lui sourit. Quelques consignes quant aux armes, notamment pas de doigt sur les lames, au risque d'attaquer le métal.

L'épée se sera pour plus tard mais sache que ton arme sera ton instrument. Et pour que la mélodie soit juste et belle, il faut que l'instrument soit affuté et le musicien artiste. Il faudra que tu prenne soin de ton épée et ne cesse de te perfectionner.

Eavan sourit. Depuis qu'elle était arrivée en Provence et avait décidé de la servir, son épée ne l'avait jamais trahie et c'était peut être bien la seule. Elle la sortit du fourreau et la présenta pommeau en avant à Yunette, l'incitant à s'en saisir.

Dis moi ce que tu en pense ?

Sourire.
Bonheur.
De ce bonheur simple qu'apporte le partage.

Messages : 21 Date d'inscription : 03/01/2009

Quelque peu freinée dans son élan, la jeune femme écouta les explications de sa préceptrice, se permettant de la couper pour lui demander de plus amples renseignements sur les armes, leurs fonctions, leurs utilisations. Lorsqu'elle lui tendit la première épée, une épée courte, Yunette sourit. On en venait enfin au maniement. Et non. La patience est une vertu que la jeune femme ne maitrisait pas vraiment. Sa marraine lui mis en main une autre épée, plus longue, plus fine, mais plus lourde aussi. L'élève se rendit compte que pour la manier il lui faudrait gagner en force et en maitrise de son épaule au bout des doigts. Elle se doutait bien que cela ne suffirait pas et qu'il lui faudrait acquérir ceci pour chaque partie de son corps. Enfin, pas trop quand même, sinon elle en connaissait un qui la sommerait d'arrêter tout entrainement. Maitrise oui, musculature, pas trop.

Devenir artiste de l'épée... voilà un programme qui l'enchantait ! Elle acquiesça à ces propos. Il faudra donc m'apprendre aussi comment prendre soin de ma lame. J'ai tout à apprendre en ce domaine.

Écarquillant les yeux elle se vit présenter l'épée d'Eavan sous le nez. Elle la prit en main. Délicatement. Il était amusant de voir souvent les gens prendre les armes avec délicatesse. Doucement. On pouvait s'interroger sur ce qui faisait qu'on avait peur de les briser. Mais non, c'était plus une déférence. Du respect vis à vis d'un instrument de mort. Elle leva les yeux de l'arme qui la fascinait quelque peu et croisa le regard de son amie, répondant à son sourire.
Elle soupesa l'arme, la prenant correctement en main, assurant sa prise. Elle fit comme Seletus lui avait appris, elle la tint allongée devant elle à bout de bras... Et vit son bras descendre immanquablement. Trop lourde pour elle, c'était un fait, mais elle s'en était rendue comte au moment où elle l'avait eue dans la main. Elle observa l'épée de sa marraine, une épée de qualité, bien entretenue qui avait connu bien des combats.

Ce que j'en pense ? Et bien... je la trouve belle, mais ça... ce n'est pas tant le sujet. Je dirai que la main se fait bien à son pommeau ou l'inverse, je ne sais, elle est sans doute très maniable pour qui peut lever ce poids, ce qui n'est, actuellement, pas mon cas.

Eavan sourit. La force du bras venait bien plus vite qu'on ne pouvait le penser. Bien évidemment cela obligeait à un entrainement quotidien, un exercice fastidieux mais qui portait ses fruits. Voyant bien que Yunette était ... disons un peu impatiente d'en venir au fait, la jeune Baroùna reprit son épée et la remit au fourreau, avant de défaire son baudrier et de le déposer sur un banc.

Les dagues sont derrière toi, prends en une qui t'aille.

Léger sourire.
L'épée était encore un peu lourde, quoiqu'avec un bon entrainement bientot elle pourrait commencer à travailler avec des épées de bois, plus lourdes que les épées classiques. Cela forgerait son bras et lui permettrait d'envisager la partie technique sereinement en fatiguant bien moins vite.
Lorsque Yunette eut arrêté son choix, Eavan s'approcha d'elle.

On pourrait croire qu'une dague est une arme de second choix, or il n'en est rien. Elle a ses propres astuces, son propre maniement.

Après lui avoir présenté brièvement le comment de la tenue ou des diverses tenues de l'arme en question, la jeune femme lui montra quelques gardes de base. Lui montrant une garde dite offensive puis une dite défensive elle lui proposa ensuite de deviner pour chaque garde si elle était plutot offensive ou plutot défensive. Il fallait que Yunette apprenne à lire dans les positions de ses adversaires. Cela permettait déjà de connaitre un peu de son adversaire avant même de l'avoir affronté. Tandis que dague en main Eavan prenait diverses gardes, elle expliquait :

Il faut songer que la garde est ta position de base. Certaines gardes demandent un effort, d'autres sont dites de repos et permettent de reposer les muscles. Certaines sont très stratégiques, d'autres en sont pratiquement dépourvues. Il ne faut pas t'arrêter à une garde, ou alors, il te faudra être capable de l'assumer dans toutes les conditions.

Après la revue des principales gardes, qui dura un certain temps, Eavan apporta un mannequin de bois pour Yunette et un pour elle.

Voyons la frappe ...

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Eavan expliqua nombre de choses à Yunette, du placement des pieds à propos de tel ou tel coup, de celui des mains, des bras, de la position du corps... chaque moment avais sa combinaison propre. La jeune fille malgré toute la bonne volonté dont elle faisait preuve n'en retint pas le dixième. Bon défensif offensif, elle commençait à saisir le truc. Il ne fallait pas trop réfléchir et imaginer, sentir comment le geste de celui qui était en garde allait se terminer.

Arghh, un mannequin. Et il allait falloir taper dessus. Un regard en coin à Eavan pour voir si elle commençait et si elle même pourrait taper en la plagiant légèrement, mais non, raté. Sa marraine attendait qu'elle commence, l'observant.
Alors.. elle commença, d'abord hésitante, comme ayant peur de faire mal au mannequin, qui bien qu'entretenu montrait nombres d'endroits où le bois avait sauté sous les assauts de lames de différents gabarits. Gagnant en assurance coup après coup elle s'amusa à essayer divers mouvements, du pointé au tranché, elle n'en connaissait pas encore tous les termes, mais elle singeait quelques positions vues auparavant. Avec plus ou moins de réussite d'ailleurs.

Dès qu'elle le pouvait elle observait un peu sa marraine qui, elle l'aurait juré, ralentissait légèrement le geste pour la laisser l'observer. Après un long moment à ce rythme, elles s'arrêtèrent, Yunette était en sueur et haletante.

Eavan sourit. Yunette se donnait sans compter. Bien ... On allait commencer le travail. La jeune femme alla chercher une gourde et la tendit à son amie.

Bois doucement.

Avec un sourire elle veillerait à ce que la jeune toulonnaise n'aille pas au delà de ses limites. Après deux minutes de pause, Eavan reposa la gourde et se tourna vers Yunette.

Bon on reprend.

Elle sourit et sans attendre de savoir quelle tête faisait sa filleule, alla chercher deux gambisons et une cotte de maille légère. Elle enfila un gambison et tandis le reste à Yunette. Elle l'aida à enfiler la cotte par dessus le gambison et lui tandis sa dague.
Eavan se mit en garde.

On va ancrer ce que tu as travaillé en mettant en pratique. Allez jeune fille, à l'attaque. Touche moi.

Sourire un peu provocateur. Il ne fallait pas que Yunette hésite. Dans un premier temps, Eavan ne frapperait pas. Laissant sa filleule prendre confiance en ses gardes et ses frappes. Elle espérait que Yunette sache sentir quelle garde adopter à quel moment. Si avec la fatigue elle saurait prendre une garde de repos plutot qu'une incisive et risquer de perdre en efficacité. Elle irait la taquiner ensuite avec quelques frappes, simples et faciles à esquiver ou dévier ou parer. Ce serait là l'occasion d'une nouvelle leçon. La défense.
Yunette était une bonne élève.
Les leçons seraient répétées, encore et encore, jusqu'à arriver à une maitrise paisible et sereine, sans tenter la perfection. Et ensuite, elle lui passerait une épée. Mais cela n'arriverait pas avant plusieurs jours ou semaines de leçons. Avec l'introduction de l'épée, Yunette se rendrait compte que la dague était une base parfaite.

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Yunette se jeta littéralement sur la gourde et arrêta son geste au conseil de sa marraine. Elle but doucement malgré le feu qui lui déchirait la gorge.

Bon, on reprend.

Déjà ? Fut tout ce qui passa par la tête de la jeune fille tandis qu'elle grimaçait. Ses membres fatigués n'aspiraient qu'à plus de repos encore, mais elle savait aussi que si elle se reposait trop, la reprise serait douloureuse, les muscles refroidis ne lui seraient plus d'aucune utilité et la laisseraient souffrante.
Eavan l'aida à enfiler un équipement jusqu'alors inconnu pour elle, ou plutôt, jamais porté. Elle prit la dague tendue par réflexe et la regarda se mettre en garde sans oser comprendre.

Mais ça va pas ? Toucher sa marraine ! Manquerait plus que ça ! Jamais au grand jamais, elle ne la blesserait ! Quelques secondes de guerre intérieure et une réflexion venue à son esprit. Si sa marraine la regardait ainsi, c'est qu'elle doutait même qu'elle puisse la toucher, et ça, ça elle ne pouvait la laisser penser ça ! Elle allait lui montrer, et puis... Le gambitruc là, c'était pour se protéger, non ?

Elle se fendit un peu maladroitement, battant l'air de la pointe de la lame et se recula. Non, n'importe quoi, si à peine les leçons commencées elle n'en prenait pas compte, ça ne servirait à rien. Elle se mit en position légèrement agressive et s'avança à distante suffisante pour toucher, tentant divers coups, hésitants tout d'abord, puis un peu plus assurés.

La première attaque fut ... déplorable.
Mais bien vite cela s'améliora. Plus d'assurance à chaque seconde, plus de fluidité. En somme sa filleule finirait par être à l'aise avec cet exercice. Mais cela ne mettait pas encore en difficulté Eavan. De temps à autre, la jeune femme déviait la lame de Yunette, l'incitant à frapper avec plus de volonté. Après un certain temps d'exercice, la Baronne compliqua la chose en se mettant à répliquer. Sa première frappe, bien que basique, et passablement lente, surpris sa filleule. C'est qu'elle avait du s'habituer à un adversaire défensif. Et bien maintenant il faudrait gérer attaque mais aussi défense, quoique Eavan y allait doucement.

Tout en continuant à parer, dévier, et frapper à son tour, Eavan glissa à la jeune femme.

Tu dois m'imposer ton rythme et non subir le mien.

L'exercice se poursuivit. Et peu à peu, Eavan augmentait le niveau pour finalement mettre en réelle difficulté Yunette. La Baronne poussa son élève dans les retranchements de sa résistance avant de se glisser le long du bras tendu de sa filleule qui venait de frapper et de déposer sa lame sous sa gorge.

Je pense que l'on peut marquer une pause.

Sourire.
Fierté.
La jeune femme se détend sensiblement, range sa dague et regarde Yunette, au bord de l'épuisement. Nul doute que les progrès seront rapides car la volonté d'apprendre est là. Et quelquepart une idée germe chez la Baronne mais il est encore trop tot.
Tandis qu'elle défait son gambison, s'attardant sur la mine fatiguée de sa filleule la jeune femme suspend son geste.

Fin de la première leçon. Tu mérite bien de te reposer.

Laisse donc ton équipement je me chargerais de le ranger.

Messages : 21 Date d'inscription : 03/01/2009

D'échange en échange, la valse des lames se fit plus rapide. Les gestes plus assurés. Yunette était en nage, sa marraine augmenta le rythme... Elle perdit pied plusieurs fois mais ne se laissa pas démonter pour autant. Et là, le coup de grâce. Eavan lui prouva qu'elle était à sa merci en lui plaçant la lame sous la gorge. La jeune femme déglutit, 200% confiance en son amie, certes, mais la pointe était fort proche de sa peau. Sa respiration haletante, la sueur qui coulait dans son dos, ses jambes qui la portaient encore elle ne savait comment. Elle était épuisée, tout simplement.

Une pause.... une vraie ? Plus que la minute de la pause précédente ? Un soulagement certain se lut sur son visage fatigué. Elle était fière d'elle, malgré la défaite que sa marraine lui avait aisément infligée. Elle savait que même si elle ne faisait que débuter, elle s'était améliorée depuis le début de l'entrainement... Elle sourit à son amie, son maitre d'armes. Elle acquiesça et défit son gambison, le déposant près du portant, les muscles commençant à se refroidir risquaient de se faire douloureux le lendemain. Elle se força donc à faire quelques mouvements pour qu'ils retrouve le repos progressivement.

Souriant à sa marraine, elle la remercia de cet entrainement et se dirigea au soleil, sur un siège qu'elle avait repéré, prise d'une forte envie de lézarder.

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